Triosphère Environnement
TSE
Le 29 avril, les ONG Zero Waste France, Le Havre Zéro Déchet et Zero Waste Rouen ont déposé un recours contre l'arrêté préfectoral autorisant la construction d'une méga-usine de recyclage chimique de plastique à Saint-Jean-de-Folleville, en Seine-Maritime. Porté par la société américaine Eastman, le projet vise à produire 200 000 tonnes de polyéthylène téréphtalate (PET) recyclé à partir de 286 000 tonnes de déchets plastiques peu ou non recyclables. Les ONG expriment des doutes quant à l'efficacité réelle de cette usine pour atteindre les objectifs de recyclage de la France, soulignant qu'elle bénéficie de près de 100 millions d'euros d'aides publiques pour un projet dont le coût total atteint désormais 2 milliards d'euros. L'arrêté préfectoral autorise également l'importation de déchets plastiques en provenance d'autres pays européens, ce qui, selon les ONG, pourrait compromettre les efforts de réduction à la source des déchets plastiques. Elles estiment que les fonds publics seraient mieux investis dans des initiatives favorisant le réemploi, comme le retour des emballages en verre consignés ou la vente en vrac.
💡 Idée-clé / citation à mettre en avant :
"Il n’y a aucune certitude que cette usine contribuera effectivement aux objectifs de recyclage de la France."
📊 Mon point de vue / commentaire personnel :
Ce recours souligne les tensions entre développement industriel et transition écologique. Investir massivement dans le recyclage chimique sans garantir une réduction effective de la consommation de plastique interroge sur la cohérence des politiques environnementales.
📣 Call to action ou question ouverte :
Pensez-vous que le recyclage chimique est une solution durable ou un frein à la réduction de notre consommation de plastique ?
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