L'article de GEO met en lumière une pratique alarmante : des entreprises paient des pots-de-vin pour déposer illégalement des déchets, notamment issus du secteur du BTP, en France. Cette corruption environnementale favorise les dépôts sauvages, entraînant des conséquences graves pour l'environnement et la santé publique. Les déchets déversés illégalement polluent les sols, les eaux et l'air, et peuvent contenir des substances dangereuses comme l'amiante ou les solvants. Malgré les lois en vigueur, les sanctions restent insuffisantes pour dissuader ces pratiques. Les collectivités locales, souvent démunies, peinent à faire face à cette problématique. L'article souligne également le rôle des mafias dans la gestion illégale des déchets, un phénomène déjà observé en Italie avec l'écomafia. Pour lutter contre cette délinquance environnementale, des mesures telles que la mise en place de brigades vertes, la végétalisation des sites touchés et l'utilisation d'outils numériques sont proposées. Cependant, une volonté politique forte et une coopération entre les différents acteurs sont essentielles pour endiguer ce fléau.

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