Triosphère Environnement
TSE
Une étude publiée dans Science Advances révèle que l'industrie de la pêche au thon, par l'utilisation massive de dispositifs de concentration de poissons (DCP), est responsable de la dispersion de 225 720 tonnes de déchets plastiques entre 2016 et 2019. Ces radeaux dérivants, conçus pour attirer les thons, sont souvent abandonnés en mer après usage, dérivant sur environ 134 millions de kilomètres carrés, soit 37 % de la surface des océans. Les DCP échouent sur les côtes de plus de 104 juridictions maritimes, endommageant des habitats sensibles, notamment en Polynésie française, en Somalie et aux Seychelles. En plus de la pollution plastique, ces dispositifs entraînent la capture accidentelle de poissons juvéniles et d'espèces menacées. L'étude souligne que l'empreinte environnementale des DCP dépasse largement les zones de pêche au thon et n'est pas suffisamment atténuée à l'échelle mondiale.
💡 Idée-clé / citation à mettre en avant :
"L’empreinte environnementale cumulée des DCP va bien au-delà des zones de pêche au thon."
📊 Mon point de vue / commentaire personnel :
Cette étude met en lumière l'impact dévastateur des pratiques de pêche industrielle sur nos océans. Il est impératif de repenser ces méthodes et de promouvoir des alternatives durables pour préserver la biodiversité marine.
📣 Call to action ou question ouverte :
Face à ces révélations, quelles actions concrètes pouvons-nous entreprendre pour réduire la pollution plastique liée à la pêche industrielle ?
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